02/07/2023 – 70.3 Andorre
Retour à la compétition avec le half Ironman d’Andorre le week-end dernier. Aucune ambition au départ si ce n’est prendre le plus de plaisir après une longue période sans compétition.
6 h du matin départ pour le lac D’Englolasters à 1600m d’altitude. Le lac est magnifique, niché sur les hauteurs d’une montagne au milieu de la forêt. C’est un endroit préservé. Je pars dans les premiers et rencontre rapidement une difficulté. En effet, mes lunettes de natation favorites cassent deux semaines avant la course. La nouvelle paire, pourtant testée en piscine prend l’eau. Je profite de chaque sortie à l’australienne pour vider l’eau. Dommage, car j’étais bien et j’aurais été encore mieux. Je prends quand même du plaisir, je constate du progrès dans ma nage.
Les transitions à Andorre sont en mode Trail, je sors de l’eau et effectue le parcours en petites foulées pour rejoindre mon vélo.
J’effectue une transition lente car, encore une fois, mon ambition n’est pas le chrono et je ne veux pas avoir froid en sachant que le parcours démarre directement par une descente technique. Je me sèche, enfile mes gants de vélo (avec beaucoup de mal), enfile un tour de cou, mets mon casque, prends mes chaussures à la main et sors du parc après une longue montée.
C’est parti pour 90 kms de vélo et 2000mD+ , 2 fois le col d’Ordino à gravir. Le parcours est magnifique, je profite du panorama, c’est dur mais c’est superbe. Je suis très contente de mes descentes, mes trajectoires sont bonnes, c’est fluide tout en étant prudent. Je m’alimente bien à base de bananes et de barres 226ers. Je m’arrête pour refaire un bidon d’eau en haut du dernier col.
Arrivée à Andorre-la-vieille pour la course à pied. Je dépose le vélo, prends encore du temps dans la transition, enlève mon compteur vélo pour le ranger (j’en ai déjà cassé un cette année, ça suffit pour les frais), mets une casquette, m’hydrate et c’est parti. Un nouveau parcours, bien vallonné avec un dernier kilomètre à 3%- 4% . Le parcours est plus long également, plus de 22 kilomètres sous la bonne chaleur d’Andorre. Les minutes défilent, je reste solide. Je m’hydrate d’eau et prends des gels sur les ravitaillements. Je ne vois aucune concurrente me rattraper et commence à me dire que je suis peut-être entrain de réaliser une bonne performance.
Dernier virage, l’arche n’est pas loin. Je suis en pleurs. Je franchis la ligne et le speaker annonce que je suis la première féminine de ma catégorie. Je n’y crois pas …
Loin de mon meilleur niveau, je suis très contente d’effectuer une bonne course et un meilleur temps natation que certaines pros féminines. Beaucoup d’abandons sur cette édition, Andorre se mérite !
Prochaine course : Championnat du monde de 70.3 à Lathi en Finlande